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Archives de mot-clé : Halestorm

Tentative de civisme

moi et les beatlesQuand j’habitais Montréal, j’avais un chien, en fait, une femelle, donc, une chienne, mais j’ai toujours des scrupules à dire: j’avais une chienne, je me sens comme un animateur de radio X qui parle de son ancienne voisine.

Bref, j’avais une chienne qui s’appelait Frida et qui était le meilleur  «pitou» dont on pouvait rêver (comme vous diront tous les propriétaires de chiens… sauf que moi, c’était vrai). Et comme la plupart des propriétaires de chien qui ont un semblant de conscience d’autrui (lire ici qu’ils ne se prennent pas pour le nombril du monde à qui l’on doit tout…), je me traînais des sacs lors de nos promenades pour ramasser les besoins de toutou. Des Montréalais d’origines souvent européennes (principalement des Français) me félicitaient, car, semble-t-il, sur le vieux continent (principalement la France), on laissait les déjections sur place et tant pis pour ceux qui marcheront dedans.

Depuis que j’habite à la campagne, les choses sont un peu plus différentes. Peu de gens ramassent les petits cadeaux de chiens, mais il faut dire que la plupart des gens ont de grands terrains pour faire en sorte que Pitou s’épivarde un peu. Mais, les promeneurs ne sont pas encore rompus à cette pratique; comme les ados qui jettent des paquets de gommes, leurs emballages de chocolat bas de gamme ou leurs cannettes de Red Bull sur les terrains des autres… comme, le mien… mais ça, c’est plus une réaction d’ados que de campagnards (non, ces cochonneries-là ne viennent pas de moi, car on ne consomme pas de ces trucs…).

La première fois que ma conjointe a vu quelqu’un laisser chier son chien dans nos lilas (n’ayons pas peur des mots) sans ramasser, elle a agi avec un tact et une politesse qui défie l’imagination:

  • Oh monsieur! Dites-moi, vous avez oublié vos sacs? Attendez, je vais vous dépanner.

(Avouez qu’elle est forte en diplomatie.)

Et depuis ce jour, ce type se traîne toujours des sacs… et choisit toujours notre terrain. Mais au moins, il ramasse.

L’autre jour, alors qu’on travaillait sur le terrain, ma blonde arrive avec un sac plein de merde de chien. Elle me dit:

  • Regarde ça; quelqu’un qui ramasse, mais qui jette son sac sur notre terrain.

Je me suis dit:

  • Wow, c’est fort! Il s’imaginait quoi? Que le civisme, c’est comme l’escalade; faut y aller progressivement?

J’aurais aimé mettre la main au col de son chien. Je lui aurais dit:

  • Franchement, t’as bien mal élevé ton maître!

Chabouette

Trame sonore d’écriture:

  • Here’s to Us – Halestorm
  • Stargazer X – Blood Stain Child (Une nouvelle version de cet hymne de DJ Pain Blanc. Bons arrangements, mais la voix est inférieur à l’originale.)
  • Coke Stars – Silent Descent
  • Hey DJ – Kontrust
  • Bomba – Kontrust
  • Hocus Pocus – Kontrust (Eh oui, j’ai pogné une “chire” de Kontrust.)
 
 

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Dure nuit, champion?

IMG_5201Je faisais de la 177 Thimens et j’étais stationné devant le garage Saint-Laurent. Il était 7 h du matin. Soudain, je vois un type aux traits amérindiens et à l’expression faciale qui semble vouloir dire:

Le premier qui me fait chier, m’agresse, me parle, me regarde ou, simplement, existe à moins de 400 kilomètres de moi, il est mort, j’incinère son corps et je répands ses cendres dans le Grand Nord.

Bref, quand il se pointe devant la porte de mon bus, je lui ouvre. Il monte et me regarde d’un regard bovin et me demande en anglais (mais que je vais traduire pour vous, gracieuseté de notre commanditaire). D’ailleurs, voici un message de notre commanditaire:

Survienature, la dernière création d’Orivic, le jeu vidéo qui fera en sorte que vous ne voudrez plus vous séparer de votre ordinateur quand vous serez en opération survie dans la forêt!

Donc, le type en état tertiaire me demande:

  • C’est où Kahnawake?
  • Heu… sur la Rive-Sud…
  • Puis, là, je suis où?

J’ai failli lui demander:

  • La ville ou la planète?

Mais je me suis contenté de répondre:

  • Montréal, arrondissement Saint-Laurent.
  • Ah… Comment je suis arrivé ici?

Je me suis contenté de hausser les épaules. Il va s’asseoir et s’endort tout de suite. Bon… c’est bien beau tout ça, mais il faut partir. Je démarre et, comme il est tôt le matin, il y a peu de gens. Lorsqu’une passagère s’assoit à côté de lui, il se réveille en sursaut et se lève!

  • Fuck!!!!

La dame sursaute aussi. Il regarde la passagère qui se lève et qui va s’asseoir ailleurs et il réalise qu’il n’y a rien de dangereux. Il se rassoit et se rendort aussitôt.

Au métro Côte-Vertu (mon terminus), je le réveille et lui demande s’il veut prendre le métro, car on est arrivés. Il me dit aussitôt:

  • Non, j’veux retourner chez nous. Viens me mener, m’a te payer.
  • Ben oui, c’est ça, mon champion! Il fait beau dans ta tête! (Que je pense…)

Il se rendort. J’en profite pour appeler la base radio et les mettre au courant. Je m’empresse pour dire que l’homme n’est pas agressif, pour le moment. Je continue ma route. Lorsque je reviens au métro Côte-Vertu, deux constables de la STM montent à bord et le réveillent. Un des constables lui demande:

  • Où est-ce que vous voulez aller, monsieur?
  • Centre-ville de Montréal.
  • Vous descendez ici et vous prenez le métro.
  • Merci.

Et il sort immédiatement. That’s it! Pas plus compliqué que ça! C’est quand même pas une heure de sommeil qui a fait ça! J’ai l’air de quoi?

Allez, va te saouler au centre-ville de Montréal et va écoeurer un autre chauffeur…

Chabouette

Trame sonore d’écriture:

 
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Publié par le 8 décembre 2014 dans Je me mets à nu

 

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Le règne des machines

IMG_5189Quand je vais à l’épicerie, j’apporte des bouteilles et des cannettes consignées à peu près une fois par mois (contrairement à certaines personnes qui en tirent la majeure partie de leur revenue… et qui monopolisent les machines une bonne demi-heure pour vider leur pick-up…). La dernière fois que j’ai apporté mon petit sac de contenants consignés au IGA, il y avait devant moi un monsieur avec ses trois gros sacs verts de cannettes. Après deux cannettes, la machine bloque. Il fait signe à l’adolescent préposé aux machines de venir voir ce qui se passe. L’ado en question ouvre la machine. Le bac est plein… mais tellement plein qu’il en déborde. Que fait le jeune homme? Il secoue le bac, essaie d’écraser les cannettes du dessus et il le remet.

Deeeeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhhhhh.

Visiblement, ce jeune a plus de boutons que de jugement. Mon bon monsieur se remet à mettre des cannettes et, comme il fallait s’y attendre, la machine rebloque après deux cannettes. Encore une fois, l’ado porteur de filet de bave revient brasser le bac. Le monsieur perd patience et lui dit (pas trop agressivement, quand même, des plans que les boutons d’acné explosent):

  • Si tu changeais le sac, ça serait peut-être mieux!
  • J’peux pas, la machine l’a pas demandé…

Wow, je savais que le lobe frontal du cerveau des ados n’était pas encore complètement formé, mais pas à ce point. Remarquez, il est peut-être le genre à porter une casquette à l’envers dans la vie de tous les jours et, le lobe, en plus de ne pas être formé totalement, est retourné par-derrière…

J’ai failli dire à notre super ado:

  • Si tu n’écoutes que les machines, sache que j’en suis une et que je t’ordonne d’aller chier.

Chabouette

Trame sonore d’écriture:

 
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Publié par le 23 novembre 2014 dans Je revendique... ou je chiale

 

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